25 Jul 2017 | Avocats, Général, Nouveauté

La réforme de la justice se poursuit
  • Koen Geens

    Koen(raad) Geens est né en 1958 à Brasschaat ; il est le fils de Leo Geens et Renilde Aertsen. Il a perdu son père peu après sa naissance. À l'école, le jeune Koen Geens obtient d'excellents résultats. Son engagement social se dessine très tôt au Collège Sint-Jan Berchmans à Merksem ainsi que dans le mouvement scout. Après ses études secondaires, il hésite longtemps entre la philologie germanique (ses parents étaient tous deux germanistes) et le droit. Finalement, c’est le droit qui l’emporte, avec la conviction que c'est la meilleure base pour agir dans la société. Après deux ans à l’UFSIA (Université d'Anvers), il poursuit ses études à l'Université catholique de Louvain (KUL) et, en 1980, il obtient son diplôme de licence en droit avec la plus grande distinction. Pendant ce temps, il trouve aussi le temps de tomber amoureux de Griet Dupré, une camarade de classe. Ils se marient et il part avec elle à Harvard. Koen y décroche un Master of Laws. En 1984, il reçoit sa première charge d’enseignement à la faculté de sciences économiques. Il défend sa thèse de doctorat sur les professions libérales – dans un style aussi volontaire qu’'original – en 1986. Il est ensuite couronné du Prix biennal d’État de la Communauté flamande de Droit et de d’Economie, et du prix quinquennal Emile Baron van Dievoet. Avec le Professeur émérite Jan Ronse, Koen Geens prend la direction de l’Ecole du droit des sociétés de Louvain. Le nouveau périodique "Tijdschrift voor Rechtspersoon en Vennootschap", qui rassemble les contributions tant des universitaires que des praticiens, est devenu depuis lors un incontournable dans le monde juridique belge. Après le décès de Jan Ronse, l'école est rebaptisée, en 1989, « Institut Ronse Jan pour le Droit des sociétés ». La série « Rechtspersonen en Vennootschapsrecht » voit le jour. Cette série rassemble les rapports de colloques et journées d’études organisés à Louvain et des monographies sur le droit des sociétés. Dans sa propre carrière également, Koen Geens a voulu associer la théorie et la pratique. Depuis 1989, il combine son mandat à l'université avec la profession d’avocat. En 1994, il a fondé, en compagnie de Xavier Dieux de l’ULB, un cabinet d'avocats qui, sous le nom d’Eubelius, va devenir le plus grand cabinet d'avocats belge indépendant de renommée internationale. Pour rendre possible ce cumul, Koen Geens demande et obtient en 1994 le statut de professeur extraordinaire. Il conserve néanmoins son programme d’enseignement complet et prend même la direction de la faculté en tant que président de la Commission d’enseignement (1995 -1998) et en tant qu'auteur du plan stratégique 1995 - 2000. En tant que directeur de l'Institut Jan Ronse, il poursuit également son activité scientifique et l’accompagnement de jeunes scientifiques, et devient encore promoteur de la VAO (« Voortgezette Academische Opleiding », formation continue), une réussite, qui est devenue ensuite le ManaMa (« Master na Master ») de droit des sociétés à la KU Brussel. En collaboration avec le professeur Dr Anne Benoît-Moury de l'Université de Liège, Koen Geens assure en 1999 l’accompagnement scientifique pour le nouveau Code des sociétés, qui organise le droit des sociétés belge pour le 21e siècle. La reconnaissance de ses capacités scientifiques lui vaut aussi d’être titulaire en 2004-2005 de la Chaire Francqui au titre belge à l’ULB. De 2001 à 2012, avec une courte interruption, Koen Geens est à nouveau Président de la Commission Permanente de l'Education de la Faculté des Sciences juridiques de la KU Leuven. Il met tout son poids dans un certain nombre de réformes fondamentales: la structure bachelier-master, la mise en place de la formation bifacultaire en économie, droit et gestion d'entreprise, la mise en place de la formation juridique à Hasselt et la collaboration avec la KUL. Koen Geens est viscéralement un universitaire, compétent et actif dans de nombreux domaines. Son point fort est toutefois la direction, l'encadrement des équipes. Les collaborateurs le décrivent comme source d'inspiration, enjoué et créatif, tantôt acharné et tantôt doux. Exigeant aussi, surtout envers lui-même. Lors de la composition du nouveau gouvernement flamand en 2009, il continue à superviser Vlaanderen in Actie en tant que président du « Conseil des Sages », mais il prend congé du cabinet politique du Ministre-président. Il redevient professeur titulaire et reprend son poste de président de la Commission d’enseignement. Il dirige également la Commission d'évaluation de la faculté. En mars 2013, Koen Geens est sollicité pour reprendre le poste de ministre des Finances du gouvernement Di Rupo. Il accepte le défi, mais ne veut pas abandonner toutes ses missions d'enseignement et redevient professeur extraordinaire à l'Université catholique de Louvain. Il accepte en même temps de collaborer en tant que co-rédacteur en chef à la série de manuels ‘Beginselen van Belgisch privaat recht’ (Principes de droit privé belge) (avec Roger Dillemans et Walter Van Gerven). Certaines de ses fonctions sociales ne sont pas compatibles avec son travail au sein du gouvernement. Il quitte donc notamment le bureau d’avocats Eubelius et le conseil d'administration de la SA BNP Paribas Fortis. Le 25 mai 2014, Koen Geens a été élu député fédéral; c'est Els Van Hoof qui lui a succédé à ce poste le 11 octobre 2014 lorqu'il est devenu Ministre de la Justice dans le gouvernement Michel I. Source: https://www.koengeens.be/fr/ministre/a-propos

Opgelet: dit artikel werd gepubliceerd op 25/07/2017 en kan daardoor verouderde informatie bevatten.

Le Ministre de la Justice continue à mener les réformes à la Justice à grands pas. La modernisation promise de la législation de base est en pleine réalisation. Aujourd’hui (le 20 juillet 2017; red.), le Conseil des ministres a approuvé les avant-projets de loi ou arrêtés royaux suivants.

1. Droit des entreprises
2. Droit des sociétés
3. Dispositions de droit civil (adaptation du Code civil, copropriété, législation en matière de nom, …)
4. Droit pénal routier
5. Législation sur les caméras
6. Dispositions de droit pénal

1. Droit des entreprises

Près d’un million d’ « entreprises » en plus

Une nouvelle notion d’entrepreneur sera instaurée et le commerçant, comme notion de référence, disparaîtra. Le Code de commerce sera intégré au Code de droit économique. A l’avenir, les professions libérales (médecins, avocats, architectes, …), les agriculteurs et les ASBL seront considérés comme des entreprises. Ainsi, notre pays comptera bientôt un million d’entreprises en plus. En outre, le tribunal de commerce sera transformé en tribunal de l’entreprise. Ce tribunal de l’entreprise sera compétent pour l’ensemble des litiges opposant des entreprises. La clé de voûte de cette réforme est la législation relative à l’insolvabilité qui a déjà été votée le 13 juillet dernier.

2. Droit des sociétés

Vers un droit des sociétés et des associations attractif

Il y aura un seul Code pour les sociétés et les associations dans lequel la spécificité des associations sera respectée. La distribution de bénéfices sera l’unique différence entre une société et une association. Il ne peut y en avoir pour une association que si cela cadre dans son but désintéressé. Pour le reste, rien n’est modifié à l’ASBL. Les nombreuses formes d’entreprise (17) seront ramenées à la société de droit commun, la société à responsabilité limitée (SRL), la société anonyme (SA) et la société coopérative (SC). La SRL sera la forme de société la plus flexible. Pour la première fois, la SA et la SRL pourront être constitués par une seule personne. Cela entraînera la disparition de la SPRL unipersonnelle. D’autre part, la Belgique sera également un des premiers pays en Europe à donner la possibilité aux SRL d’aller en bourse. Le droit de vote multiple sera statutairement possible dans la SRL et dans la SA non cotée. Dans la SA cotée, les statuts peuvent prévoir au maximum un droit de vote double pour les actionnaires fidèles. L’exigence d’un capital d’au moins 6.200 euros sera supprimée, mais, en contrepartie, l’obligation de soumettre un plan financier crédible est renforcée. La responsabilité de l’administrateur sera limitée entre autres sur la base du volume et de la taille de l’entreprise.

Koen Geens : « Nous sommes un pays qui compte énormément d’entrepreneurs. Seulement, nous sommes pas toujours regardés en ce sens. Les professions libérales, les ASBL et les entreprises agricoles font aussi tourner chaque jour leur entreprise ou leur organisation. Nous devons continuer à soutenir et stimuler la volonté d’entreprendre. Rester un pays attractif pour les investissements est une exigence absolue ; nous ne pouvons pas rester à l à la traîne à cause d’une législation ou d’une jurisprudence inadaptée. C’est primordial pour l’emploi dans notre pays. »

3. Droit civil

Médiation – inciter à se parler

La médiation est en progression, mais à un rythme lent. Par année, environ 5.000 médiations sont conclues mais plus d’un million de jugements sont prononcés par les juges. Parce qu’il ne faut pas que tout litige soit tranché au tribunal, le Ministre entend promouvoir la médiation. Résoudre un différend par la médiation dure en moyenne 83 jours.
La définition de la notion de ‘médiation’ est inscrite dans la loi et elle permettra également de résoudre par la médiation les conflits avec des personnes morales de droit public (communes, provinces, autorités, …).
Ex. : l’Etat loue un bâtiment d’un partenaire privé et ne paie pas le loyer à temps. Actuellement, il faut toujours passer devant le juge en cas de conflit. Dorénavant, il sera également possible de choisir la voie de la médiation.
Afin de garantir la qualité des médiateurs, la profession et le titre seront protégés. Ils devront également réussir un examen d’aptitude. De nos jours, les avocats, les huissiers de justice et les notaires peuvent déjà être agréés. Vu qu’ils sont déjà titulaires d’un diplôme, ils ne devront pas passer la partie juridique de l’épreuve pour être agréés en tant que médiateur. L’accord issu de la médiation ne devra plus être soumis au tribunal. Il pourra être homologué par le notaire en vue de l’octroi d’authenticité et de force exécutoire.

Exemples de litiges

  •  Tribunal de la famille : divorce avec mesures relatives au droit de visite avec les enfants, rentes alimentaires
  • Première instance : l’entrepreneur et le maître de l’ouvrage sont en conflit à propos du montant d’une facture ou d’une mauvaise exécution des travaux (litiges en matière de construction)
  • Justice de paix : conflit de voisinage parce qu’un voisin ne coupe pas les branches qui surplombent
  •  Tribunal de commerce : 2 commerces sont en désaccord à propos de marchandises livrées et du paiement
Des millions d’actes en papier disparaîtront

L’adaptation des premiers 100 articles du Code civil sera bientôt un fait. Il s’agit de la réforme législative indispensable à la numérisation de l’état civil.
Les actes futurs ne seront plus établis, signés et conservés que de manière électronique. Les archives en papier appartiendront ainsi au passé Dans les communes et au tribunal. Dans cette énorme opération de numérisation, tous les anciens actes seront numérisés ; il en existe des millions. Ainsi, les personnes ne devront plus rassembler divers documents en papier et les apporter à la commune.
Ex. : une personne née à Louvain qui se marie avec un partenaire anversois ne devra plus se rendre séparément auprès des communes concernées avec les documents nécessaires. Le même officier de l’état civil pourra rechercher lui-même tous les documents par une simple opération dans l’état civil central.

La réalisation de la numérisation de l’état civil est un projet commun des Ministres Jambon, Geens, Decroo, Reynders et du Secrétaire d’Etat Francken.
Le projet de loi relatif au Code civil contient également des dispositions sur la copropriété, la législation relative au nom, la nationalité, l’adoption et l’ordonnance de saisie.
Koen Geens : « Des codes qui datent des années 1800 ne sont plus de ce temps. Nous devons oser le saut vers l’avenir. Le citoyen a droit à des codes et règles clairs : cela assure la prévisibilité et la bonne compréhension du droit. Une grande prévisibilité des conflits juridiques évite des procès inutiles et donc des gaspillages de temps et d’argent. D’abord, c’est la loi sur l’insolvabilité qui a été approuvée. Aujourd’hui, le parlement vote sur le droit successoral. C’est pour cette raison que je continue à réformer la justice à un rythme soutenu, afin de donner aux personnes le droit moderne qu’elles méritent. »

4. Droit pénal routier

Le Ministre de la Justice élabore conjointement avec le Ministre François Bellot l’adaptation longtemps attendue du droit pénal routier. La récidive fera l’objet d’une approche plus sévère et rouler sans permis de conduire ou commettre un délit de fuite alors qu’il y a des blessés ou des morts seront sanctionnés plus lourdement. Mais lorsque des conducteurs qui ont perdu le droit de conduire, pour des raisons médicales ou psychologiques, prouvent qu’ils collaborent à leur rétablissement, ils pourront redemander leur permis plus rapidement.

5. Législation sur les caméras

Le Conseil des ministres a approuvé aujourd’hui, sur proposition du Ministre de la Sécurité et de l’Intérieur Jan Jambon, la loi modernisée sur les caméras. Le projet de loi, cosigné par le Ministre de la Justice Koen Geens, vu sa compétence concernant la police judiciaire et les services de renseignement, précise l’utilisation de caméras par la police en des services de renseignement. Le projet de loi renforce la capacité d’action des services et offre un cadre juridique clair avec de l’attention pour le contrôle nécessaire et la protection de la vie privée. Dans les dossiers de terrorisme, il est souvent utile d’analyser les déplacements des membres d’un réseau durant une période spécifique.

6. Droit pénal

Sanctionner de manière sensée et sécuriser la société
Lors d’infractions graves, le juge des faits, c’est-à-dire le juge qui prononce la condamnation, pourra immédiatement prononcer une période minimale d’exécution de la peine : par exemple jusqu’à 20 ans en cas de réclusion à perpétuité (alors que le tribunal d’application des peines peut déjà autoriser une mise en liberté provisoire sous strictes conditions à partir de 15 ans) ou jusqu’à 2/3 de la peine (alors qu’en absence de récidive, la mise en liberté provisoire peut intervenir au bout d’1/3 de la peine).

Le CPT (European Committee for Prevention of Torture) continue à pointer la Belgique du doigt parce que les conditions de détention dues à la surpopulation carcérale sont inadmissibles. C’est pour cette raison que l’arrestation immédiate après une condamnation sera limitée en portant le seuil de la peine de 1 à 3 ans, sauf pour les infractions terroristes et les infractions de mœurs. En effet, l’arrestation immédiate est une mesure de sûreté qui est généralement appliquée à l’encontre de personnes qui ont fait défaut. Ces personnes vont alors en prison, forment opposition et sont ainsi pratiquement tout le temps condamnées à une peine inférieure quand elles comparaissent de nouveau devant le juge du fond. C’est ce qui explique le relèvement du seuil à 3 ans. C’est plus en rapport avec l’objectif de l’arrestation immédiate qui est d’empêcher la fuite.

Communiqué de presse du 20 juillet 2017

  • Koen Geens

    Koen(raad) Geens est né en 1958 à Brasschaat ; il est le fils de Leo Geens et Renilde Aertsen. Il a perdu son père peu après sa naissance. À l'école, le jeune Koen Geens obtient d'excellents résultats. Son engagement social se dessine très tôt au Collège Sint-Jan Berchmans à Merksem ainsi que dans le mouvement scout. Après ses études secondaires, il hésite longtemps entre la philologie germanique (ses parents étaient tous deux germanistes) et le droit. Finalement, c’est le droit qui l’emporte, avec la conviction que c'est la meilleure base pour agir dans la société. Après deux ans à l’UFSIA (Université d'Anvers), il poursuit ses études à l'Université catholique de Louvain (KUL) et, en 1980, il obtient son diplôme de licence en droit avec la plus grande distinction. Pendant ce temps, il trouve aussi le temps de tomber amoureux de Griet Dupré, une camarade de classe. Ils se marient et il part avec elle à Harvard. Koen y décroche un Master of Laws. En 1984, il reçoit sa première charge d’enseignement à la faculté de sciences économiques. Il défend sa thèse de doctorat sur les professions libérales – dans un style aussi volontaire qu’'original – en 1986. Il est ensuite couronné du Prix biennal d’État de la Communauté flamande de Droit et de d’Economie, et du prix quinquennal Emile Baron van Dievoet. Avec le Professeur émérite Jan Ronse, Koen Geens prend la direction de l’Ecole du droit des sociétés de Louvain. Le nouveau périodique "Tijdschrift voor Rechtspersoon en Vennootschap", qui rassemble les contributions tant des universitaires que des praticiens, est devenu depuis lors un incontournable dans le monde juridique belge. Après le décès de Jan Ronse, l'école est rebaptisée, en 1989, « Institut Ronse Jan pour le Droit des sociétés ». La série « Rechtspersonen en Vennootschapsrecht » voit le jour. Cette série rassemble les rapports de colloques et journées d’études organisés à Louvain et des monographies sur le droit des sociétés. Dans sa propre carrière également, Koen Geens a voulu associer la théorie et la pratique. Depuis 1989, il combine son mandat à l'université avec la profession d’avocat. En 1994, il a fondé, en compagnie de Xavier Dieux de l’ULB, un cabinet d'avocats qui, sous le nom d’Eubelius, va devenir le plus grand cabinet d'avocats belge indépendant de renommée internationale. Pour rendre possible ce cumul, Koen Geens demande et obtient en 1994 le statut de professeur extraordinaire. Il conserve néanmoins son programme d’enseignement complet et prend même la direction de la faculté en tant que président de la Commission d’enseignement (1995 -1998) et en tant qu'auteur du plan stratégique 1995 - 2000. En tant que directeur de l'Institut Jan Ronse, il poursuit également son activité scientifique et l’accompagnement de jeunes scientifiques, et devient encore promoteur de la VAO (« Voortgezette Academische Opleiding », formation continue), une réussite, qui est devenue ensuite le ManaMa (« Master na Master ») de droit des sociétés à la KU Brussel. En collaboration avec le professeur Dr Anne Benoît-Moury de l'Université de Liège, Koen Geens assure en 1999 l’accompagnement scientifique pour le nouveau Code des sociétés, qui organise le droit des sociétés belge pour le 21e siècle. La reconnaissance de ses capacités scientifiques lui vaut aussi d’être titulaire en 2004-2005 de la Chaire Francqui au titre belge à l’ULB. De 2001 à 2012, avec une courte interruption, Koen Geens est à nouveau Président de la Commission Permanente de l'Education de la Faculté des Sciences juridiques de la KU Leuven. Il met tout son poids dans un certain nombre de réformes fondamentales: la structure bachelier-master, la mise en place de la formation bifacultaire en économie, droit et gestion d'entreprise, la mise en place de la formation juridique à Hasselt et la collaboration avec la KUL. Koen Geens est viscéralement un universitaire, compétent et actif dans de nombreux domaines. Son point fort est toutefois la direction, l'encadrement des équipes. Les collaborateurs le décrivent comme source d'inspiration, enjoué et créatif, tantôt acharné et tantôt doux. Exigeant aussi, surtout envers lui-même. Lors de la composition du nouveau gouvernement flamand en 2009, il continue à superviser Vlaanderen in Actie en tant que président du « Conseil des Sages », mais il prend congé du cabinet politique du Ministre-président. Il redevient professeur titulaire et reprend son poste de président de la Commission d’enseignement. Il dirige également la Commission d'évaluation de la faculté. En mars 2013, Koen Geens est sollicité pour reprendre le poste de ministre des Finances du gouvernement Di Rupo. Il accepte le défi, mais ne veut pas abandonner toutes ses missions d'enseignement et redevient professeur extraordinaire à l'Université catholique de Louvain. Il accepte en même temps de collaborer en tant que co-rédacteur en chef à la série de manuels ‘Beginselen van Belgisch privaat recht’ (Principes de droit privé belge) (avec Roger Dillemans et Walter Van Gerven). Certaines de ses fonctions sociales ne sont pas compatibles avec son travail au sein du gouvernement. Il quitte donc notamment le bureau d’avocats Eubelius et le conseil d'administration de la SA BNP Paribas Fortis. Le 25 mai 2014, Koen Geens a été élu député fédéral; c'est Els Van Hoof qui lui a succédé à ce poste le 11 octobre 2014 lorqu'il est devenu Ministre de la Justice dans le gouvernement Michel I. Source: https://www.koengeens.be/fr/ministre/a-propos

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