Il y a énormément de raisons pour lesquelles il est agréable de travailler pour Jubel (cela fait d’ailleurs exactement six ans aujourd’hui que je le fais). Des projets passionnants, des auteurs captivants, des collègues sympathiques, de chouettes sorties avec l’équipe. Et puis il y a – hors catégorie bien sûr – Barry. Fidèle compagnon de notre chief happiness officer Nathalie, et en cette qualité adopté par nous tous comme chien de bureau. Quel bonheur d’être accueilli par lui le matin au bureau ! Un chien de bureau rend chaque journée de travail meilleure. Et l’entreprise en profite aussi. Et tout cela en échange de quelques biscuits et de temps à autre une caresse.
Un collègue à quatre pattes
Un office dog. Cela sonne comme une tendance de start-up branchée, quelque part entre les ballons de gym et la table de ping-pong. Et je l’admets : Barry s’intègre parfaitement dans l’image du lieu de travail moderne et informel qu’est KnopsPublishing. Mais les avantages de mon collègue à quatre pattes vont bien au-delà de quelques moments sympas pour Instagram.
Moins de stress, plus de bien-être
Le fléau du lieu de travail au XXIe siècle, c’est le stress. Or saviez-vous que c’est déjà un premier grand avantage d’un chien de bureau ? Des études montrent que la présence d’un chien sur le lieu de travail réduit le stress. Non seulement pour son maître, mais pour toute l’équipe. Caresser un chien stimule la production de l’« hormone du câlin », l’ocytocine, tout en diminuant celle du cortisol, l’hormone du stress. Si vous avez déjà reçu un câlin de Barry après une réunion difficile, vous savez que cette science est exacte.
La présence d’un chien de bureau a donc un impact direct sur le bien-être mental des collègues. Elle entraîne aussi moins d’absentéisme. Mais sur la santé physique également, l’effet est positif : avec un chien, il faut sortir. Lors de notre balade quotidienne jusqu’au snack pour une savoureuse pause-déjeuner, Barry nous accompagne souvent. Un moment dehors, à l’air frais, sous le soleil ou sous la pluie. C’est un vrai remède naturel. Et pour ceux qui ne marchent pas eux-mêmes, Barry ramène à l’intérieur l’odeur de la pluie.

Un chien de bureau, c’est plus de productivité
On pourrait croire qu’un chien de bureau distrait beaucoup. Et c’est vrai. Mais de manière positive. Nous travaillons ici de façon concentrée, mais comme tout le monde, nous avons besoin de pauses. Pour recharger nos batteries. Barry montre l’exemple en se prélassant au soleil. Ces interruptions stimulent la productivité : elles rechargent les énergies, apportent de l’oxygène au cerveau et favorisent la créativité.
Le chien de bureau comme pont entre collègues
Barry est le chien de Nathalie. Mais il rassemble tout le monde. Le lieu de travail devient plus humain, plus spontané, plus joyeux. À la rédaction de Jubel, l’ambiance était déjà bonne, mais Barry ajoute ce petit supplément d’esprit d’équipe. Et franchement, je pense qu’il en est conscient. Il sait bien charmer les collègues pour qu’ils se laissent attendrir. Cela montre qu’un chien de bureau convient surtout aux petites équipes, dans une entreprise où l’ambiance est informelle et la hiérarchie souple. Mais dans une grande entreprise, il pourrait justement être le prétexte idéal pour enfin discuter avec ce collègue d’un autre service. Ainsi, on améliore la communication interne entre divisions.
Et comme brise-glace pour les nouveaux arrivants, un chien de bureau est toujours une garantie de succès.
Tout le monde n’aime pas les chiens
Tout le monde aime Barry. Mais attention : tout le monde n’aime pas les chiens. Certains collègues peuvent être allergiques, d’autres ont peur, et d’autres encore trouvent cela tout simplement inapproprié. Leur voix doit aussi être entendue. Un chien de bureau n’est donc pas une évidence. Cela demande concertation, règles claires et respect mutuel. Le chien ne doit être une obligation ni pour l’équipe, ni pour l’animal.
Une belle image (mais que cela ne soit pas la raison)
Un chien de bureau ? L’image est assurément positive : une entreprise qui accueille un chien dégage humanité, flexibilité et bien-être. Les clients sourient. Les candidats en entretien demandent le nom du compagnon à quatre pattes. Mais que cela ne devienne jamais la motivation principale. Si vous tolérez un chien juste pour les « likes », vous passez à côté de l’essentiel. Les avantages sont réels, mais le bien-être des humains et de l’animal doit rester prioritaire.
Le bien-être du chien avant tout
Évidemment, le bien-être du chien de bureau doit passer avant tout. Les chiens sont des animaux sociaux. Pour un chien, devenir chien de bureau peut être une chance. Rester seul à la maison est pour beaucoup une source de stress, avec toutes les conséquences que cela implique. Une journée au bureau fait toute la différence : nouveaux parfums, nouvelles personnes, nouveaux rythmes stimulent ses aptitudes sociales et sa santé mentale.
Mais là encore, attention : tous les chiens n’apprécient pas l’environnement d’un bureau. Pour un animal nerveux ou vite surstimulé, l’agitation peut être trop forte. Pour un chien craintif, ce peut être accablant. Surveillez donc bien votre chien de bureau. Offrez-lui un endroit tranquille. De l’eau, du mouvement, de l’attention. Et si vous remarquez qu’il préfère rester à la maison, ayez la sagesse de respecter ce besoin.
Vive Barry
Je l’avoue volontiers : j’aime Barry. Il n’est pas là tous les jours. Mais les jours où il gambade parmi nous sont plus joyeux. Et en télétravail, il me manque un peu. (Heureusement, je peux câliner mes collègues de télétravail à poils, Charly et Emmi, nos cochons d’Inde.) Par chance, Barry peut aussi « télétravailler » avec son maître.
Alors, chers confrères juristes : peut-être qu’un tel collègue poilu trouvera aussi sa place dans votre équipe. Soyez curieux. Osez franchir le pas. Et qui sait ? Peut-être serez-vous demain accueilli non par une imprimante grincheuse, mais par un museau humide et une queue joyeusement agitée. Quelle belle perspective.
Et pour ceux qui ont déjà un chien de bureau : demain, c’est la Journée mondiale des animaux, l’occasion rêvée de choyer encore plus votre héros du bureau.
Wim Putzeys, Rédacteur en chef de Jubel
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