14 Mar 2018 | Général, Nouveauté

L’approche en chaîne porte ses fruits
  • Koen Geens

    Koen(raad) Geens est né en 1958 à Brasschaat ; il est le fils de Leo Geens et Renilde Aertsen. Il a perdu son père peu après sa naissance. À l'école, le jeune Koen Geens obtient d'excellents résultats. Son engagement social se dessine très tôt au Collège Sint-Jan Berchmans à Merksem ainsi que dans le mouvement scout. Après ses études secondaires, il hésite longtemps entre la philologie germanique (ses parents étaient tous deux germanistes) et le droit. Finalement, c’est le droit qui l’emporte, avec la conviction que c'est la meilleure base pour agir dans la société. Après deux ans à l’UFSIA (Université d'Anvers), il poursuit ses études à l'Université catholique de Louvain (KUL) et, en 1980, il obtient son diplôme de licence en droit avec la plus grande distinction. Pendant ce temps, il trouve aussi le temps de tomber amoureux de Griet Dupré, une camarade de classe. Ils se marient et il part avec elle à Harvard. Koen y décroche un Master of Laws. En 1984, il reçoit sa première charge d’enseignement à la faculté de sciences économiques. Il défend sa thèse de doctorat sur les professions libérales – dans un style aussi volontaire qu’'original – en 1986. Il est ensuite couronné du Prix biennal d’État de la Communauté flamande de Droit et de d’Economie, et du prix quinquennal Emile Baron van Dievoet. Avec le Professeur émérite Jan Ronse, Koen Geens prend la direction de l’Ecole du droit des sociétés de Louvain. Le nouveau périodique "Tijdschrift voor Rechtspersoon en Vennootschap", qui rassemble les contributions tant des universitaires que des praticiens, est devenu depuis lors un incontournable dans le monde juridique belge. Après le décès de Jan Ronse, l'école est rebaptisée, en 1989, « Institut Ronse Jan pour le Droit des sociétés ». La série « Rechtspersonen en Vennootschapsrecht » voit le jour. Cette série rassemble les rapports de colloques et journées d’études organisés à Louvain et des monographies sur le droit des sociétés. Dans sa propre carrière également, Koen Geens a voulu associer la théorie et la pratique. Depuis 1989, il combine son mandat à l'université avec la profession d’avocat. En 1994, il a fondé, en compagnie de Xavier Dieux de l’ULB, un cabinet d'avocats qui, sous le nom d’Eubelius, va devenir le plus grand cabinet d'avocats belge indépendant de renommée internationale. Pour rendre possible ce cumul, Koen Geens demande et obtient en 1994 le statut de professeur extraordinaire. Il conserve néanmoins son programme d’enseignement complet et prend même la direction de la faculté en tant que président de la Commission d’enseignement (1995 -1998) et en tant qu'auteur du plan stratégique 1995 - 2000. En tant que directeur de l'Institut Jan Ronse, il poursuit également son activité scientifique et l’accompagnement de jeunes scientifiques, et devient encore promoteur de la VAO (« Voortgezette Academische Opleiding », formation continue), une réussite, qui est devenue ensuite le ManaMa (« Master na Master ») de droit des sociétés à la KU Brussel. En collaboration avec le professeur Dr Anne Benoît-Moury de l'Université de Liège, Koen Geens assure en 1999 l’accompagnement scientifique pour le nouveau Code des sociétés, qui organise le droit des sociétés belge pour le 21e siècle. La reconnaissance de ses capacités scientifiques lui vaut aussi d’être titulaire en 2004-2005 de la Chaire Francqui au titre belge à l’ULB. De 2001 à 2012, avec une courte interruption, Koen Geens est à nouveau Président de la Commission Permanente de l'Education de la Faculté des Sciences juridiques de la KU Leuven. Il met tout son poids dans un certain nombre de réformes fondamentales: la structure bachelier-master, la mise en place de la formation bifacultaire en économie, droit et gestion d'entreprise, la mise en place de la formation juridique à Hasselt et la collaboration avec la KUL. Koen Geens est viscéralement un universitaire, compétent et actif dans de nombreux domaines. Son point fort est toutefois la direction, l'encadrement des équipes. Les collaborateurs le décrivent comme source d'inspiration, enjoué et créatif, tantôt acharné et tantôt doux. Exigeant aussi, surtout envers lui-même. Lors de la composition du nouveau gouvernement flamand en 2009, il continue à superviser Vlaanderen in Actie en tant que président du « Conseil des Sages », mais il prend congé du cabinet politique du Ministre-président. Il redevient professeur titulaire et reprend son poste de président de la Commission d’enseignement. Il dirige également la Commission d'évaluation de la faculté. En mars 2013, Koen Geens est sollicité pour reprendre le poste de ministre des Finances du gouvernement Di Rupo. Il accepte le défi, mais ne veut pas abandonner toutes ses missions d'enseignement et redevient professeur extraordinaire à l'Université catholique de Louvain. Il accepte en même temps de collaborer en tant que co-rédacteur en chef à la série de manuels ‘Beginselen van Belgisch privaat recht’ (Principes de droit privé belge) (avec Roger Dillemans et Walter Van Gerven). Certaines de ses fonctions sociales ne sont pas compatibles avec son travail au sein du gouvernement. Il quitte donc notamment le bureau d’avocats Eubelius et le conseil d'administration de la SA BNP Paribas Fortis. Le 25 mai 2014, Koen Geens a été élu député fédéral; c'est Els Van Hoof qui lui a succédé à ce poste le 11 octobre 2014 lorqu'il est devenu Ministre de la Justice dans le gouvernement Michel I. Source: https://www.koengeens.be/fr/ministre/a-propos

Opgelet: dit artikel werd gepubliceerd op 14/03/2018 en kan daardoor verouderde informatie bevatten.

En 2016, le Ministre de la Sécurité et de l’Intérieur, Jan Jambon, et le Ministre de la Justice, Koen Geens, ont présenté, conjointement avec les ministres-présidents des Communautés et des Régions, la Note-cadre relative à la sécurité intégrale (NCSI) et le Plan national de sécurité (PNS). La première évaluation intermédiaire de la politique menée est désormais achevée.

Il ressort de cette évaluation que l’immense majorité des mesures prévues en matière de phénomènes de criminalité et de thèmes transversaux sont en pleine exécution. La coordination des initiatives politiques des différents acteurs et niveaux de pouvoir porte ses fruits. Une réflexion en chaîne renforcée permet de mener une politique intégrale et intégrée en matière de sécurité.

Les Ministres de la Justice et de l’Intérieur se réjouissent de voir que le groupe de travail composé de divers acteurs (fédéraux, des entités fédérées, et locaux ; à savoir administratifs, judiciaires, issus de la police et des académies) ont pu coopérer de manière constructive ces deux dernières années. Il convient ainsi de constater que l’approche intégrale à l’égard des différents phénomènes de sécurité fonctionne bien. Concernant le volet de la traite et du trafic d’êtres humains, une des concrétisations majeures réside dans l’adaptation de la circulaire du 26 septembre 2008 qui établit la coopération multidisciplinaire concernant les victimes de la traite des êtres humains et/ou certaines formes les plus graves du trafic d’êtres humains. Outre le fait d’avoir miser sur la prévention, d’autres secteurs, tels que les secteurs du transport ou bancaire, ont également été sensibilisés. Le Ministre Geens : « Une coopération fructueuse avec le secteur bancaire révèlera plus rapidement les flux financiers des trafiquants et impactera les criminels de manière ciblée. Même pour l’approche axée sur le butin, nous avons pu augmenter la probabilité d’être appréhendé grâce à l’utilisation de la technique de la fouille de données et des nouvelles méthodes de recherche ».

Jan Jambon : « Nous engrangeons d’énormes progrès en matière de réflexion en-dehors de tout cloisonnement. Par-delà les différents niveaux d’administration, la police, la Justice et les services d’inspection pensent que la réussite sur le long terme implique de ne pas agir chacun de son côté. Cet élément est crucial en vue de réduire la criminalité organisée. En effet, les criminels cherchent toujours la plus petite des failles. On ne peut les dissuader, et au final les combattre, que si les pouvoirs publics coopèrent de manière ciblée.

Le ministre-président flamand, Geert Bourgeois : « La Flandre coopère aussi activement à une amélioration de la politique de sécurité et de maintien, dans le cadre de ses compétences. Ainsi, notre Région est active dans la prévention de la radicalisation, notamment en soutenant la politique locale visant à lutter contre la radicalisation et en octroyant des subventions de projet à 9 administrations locales. Et ce, en vue de l’élaboration d’une politique locale qui a pour objectif de lutter contre la radicalisation et contre la traite des êtres humains, par le biais de la campagne d’informations « Stop Tienerpooiers », ainsi que de préserver l’environnement, en misant par exemple sur la sécurité routière ».

Willy Borsus: « Le leitmotiv de mon Gouvernement est de mettre en œuvre toutes les actions qui sont raisonnablement possible à réaliser afin de limiter les risques en tenant bien évidemment compte du fait que le risque zéro n’existe pas. »

« La Fédération Wallonie-Bruxelles s’inscrit pleinement et de manière proactive dans la politique de sécurité intégrale de notre pays, en mettant les victimes au cœur de son action. Les mesures prises par le Gouvernement de la FWB ces dernières années, notamment en matière de lutte contre la radicalisation, de prévention de la maltraitance des enfants et de la violence faites aux femmes, ou encore de cyberharcèlement, en font un partenaire essentiel de la dynamique mise en place entre les gouvernements. Nous nous félicitons de la mise en œuvre concrète, sur le terrain, des objectifs fixés dans la note-cadre de sécurité intégrale », commentent le Ministre-Président Rudy Demotte et le Ministre des Maisons de Justice Rachid Madrane.

Le Ministre-Président bruxellois Rudi Vervoort a pour sa part rappelé que la Région de Bruxelles-Capitale mettait en œuvre de nombreux projets visant à prévenir la polarisation et la radicalisation, allant de la création de l’organisme spécialisé ‘Bruxelles-Prévention & Sécurité’, à l’exécution d’un ‘plan global de sécurité et de prévention’ optant pour une approche de sécurité intégrée, ou encore à la mise en place d’une école des métiers de la sécurité à destination de l’ensemble des acteurs de la chaine de prévention et de sécurité. « Combattre le radicalisme requiert également d’investir massivement dans la cohésion sociale, l’inclusion et l’enseignement dans le respect des prérogatives de chacun, » a souligné M. Vervoort.

Ministre-président de la Communauté germanophone, Paasch : « La note-cadre de sécurité intégrale a rapproché les différents niveaux de pouvoir en ce qui concerne la lutte contre la criminalité. Notamment, dans la prévention du radicalisme violent, les entités fédérées président désormais un nouveau groupe de travail interfédéral spécifique à leurs ressorts. Première présidente, la Communauté germanophone formulera, en étroite collaboration avec tous nos partenaires, de nouvelles propositions en ce qui concerne une politique intégrée efficace. Par ailleurs, notre gouvernement a signé un partenariat avec le land allemand de la Rhénanie-du-Nord-Westphalie et la ville d’Aix-la-Chapelle en vue d’une approche synergétique, au-delà des frontières, de la prévention psycho-sociale précoce. Sur cette base et dans l’absolu, notre région se veut de contribuer concrètement à fortifier les relations belges avec l’Europe germanophone. »

Communiqué de presse du 1er mars 2018

  • Koen Geens

    Koen(raad) Geens est né en 1958 à Brasschaat ; il est le fils de Leo Geens et Renilde Aertsen. Il a perdu son père peu après sa naissance. À l'école, le jeune Koen Geens obtient d'excellents résultats. Son engagement social se dessine très tôt au Collège Sint-Jan Berchmans à Merksem ainsi que dans le mouvement scout. Après ses études secondaires, il hésite longtemps entre la philologie germanique (ses parents étaient tous deux germanistes) et le droit. Finalement, c’est le droit qui l’emporte, avec la conviction que c'est la meilleure base pour agir dans la société. Après deux ans à l’UFSIA (Université d'Anvers), il poursuit ses études à l'Université catholique de Louvain (KUL) et, en 1980, il obtient son diplôme de licence en droit avec la plus grande distinction. Pendant ce temps, il trouve aussi le temps de tomber amoureux de Griet Dupré, une camarade de classe. Ils se marient et il part avec elle à Harvard. Koen y décroche un Master of Laws. En 1984, il reçoit sa première charge d’enseignement à la faculté de sciences économiques. Il défend sa thèse de doctorat sur les professions libérales – dans un style aussi volontaire qu’'original – en 1986. Il est ensuite couronné du Prix biennal d’État de la Communauté flamande de Droit et de d’Economie, et du prix quinquennal Emile Baron van Dievoet. Avec le Professeur émérite Jan Ronse, Koen Geens prend la direction de l’Ecole du droit des sociétés de Louvain. Le nouveau périodique "Tijdschrift voor Rechtspersoon en Vennootschap", qui rassemble les contributions tant des universitaires que des praticiens, est devenu depuis lors un incontournable dans le monde juridique belge. Après le décès de Jan Ronse, l'école est rebaptisée, en 1989, « Institut Ronse Jan pour le Droit des sociétés ». La série « Rechtspersonen en Vennootschapsrecht » voit le jour. Cette série rassemble les rapports de colloques et journées d’études organisés à Louvain et des monographies sur le droit des sociétés. Dans sa propre carrière également, Koen Geens a voulu associer la théorie et la pratique. Depuis 1989, il combine son mandat à l'université avec la profession d’avocat. En 1994, il a fondé, en compagnie de Xavier Dieux de l’ULB, un cabinet d'avocats qui, sous le nom d’Eubelius, va devenir le plus grand cabinet d'avocats belge indépendant de renommée internationale. Pour rendre possible ce cumul, Koen Geens demande et obtient en 1994 le statut de professeur extraordinaire. Il conserve néanmoins son programme d’enseignement complet et prend même la direction de la faculté en tant que président de la Commission d’enseignement (1995 -1998) et en tant qu'auteur du plan stratégique 1995 - 2000. En tant que directeur de l'Institut Jan Ronse, il poursuit également son activité scientifique et l’accompagnement de jeunes scientifiques, et devient encore promoteur de la VAO (« Voortgezette Academische Opleiding », formation continue), une réussite, qui est devenue ensuite le ManaMa (« Master na Master ») de droit des sociétés à la KU Brussel. En collaboration avec le professeur Dr Anne Benoît-Moury de l'Université de Liège, Koen Geens assure en 1999 l’accompagnement scientifique pour le nouveau Code des sociétés, qui organise le droit des sociétés belge pour le 21e siècle. La reconnaissance de ses capacités scientifiques lui vaut aussi d’être titulaire en 2004-2005 de la Chaire Francqui au titre belge à l’ULB. De 2001 à 2012, avec une courte interruption, Koen Geens est à nouveau Président de la Commission Permanente de l'Education de la Faculté des Sciences juridiques de la KU Leuven. Il met tout son poids dans un certain nombre de réformes fondamentales: la structure bachelier-master, la mise en place de la formation bifacultaire en économie, droit et gestion d'entreprise, la mise en place de la formation juridique à Hasselt et la collaboration avec la KUL. Koen Geens est viscéralement un universitaire, compétent et actif dans de nombreux domaines. Son point fort est toutefois la direction, l'encadrement des équipes. Les collaborateurs le décrivent comme source d'inspiration, enjoué et créatif, tantôt acharné et tantôt doux. Exigeant aussi, surtout envers lui-même. Lors de la composition du nouveau gouvernement flamand en 2009, il continue à superviser Vlaanderen in Actie en tant que président du « Conseil des Sages », mais il prend congé du cabinet politique du Ministre-président. Il redevient professeur titulaire et reprend son poste de président de la Commission d’enseignement. Il dirige également la Commission d'évaluation de la faculté. En mars 2013, Koen Geens est sollicité pour reprendre le poste de ministre des Finances du gouvernement Di Rupo. Il accepte le défi, mais ne veut pas abandonner toutes ses missions d'enseignement et redevient professeur extraordinaire à l'Université catholique de Louvain. Il accepte en même temps de collaborer en tant que co-rédacteur en chef à la série de manuels ‘Beginselen van Belgisch privaat recht’ (Principes de droit privé belge) (avec Roger Dillemans et Walter Van Gerven). Certaines de ses fonctions sociales ne sont pas compatibles avec son travail au sein du gouvernement. Il quitte donc notamment le bureau d’avocats Eubelius et le conseil d'administration de la SA BNP Paribas Fortis. Le 25 mai 2014, Koen Geens a été élu député fédéral; c'est Els Van Hoof qui lui a succédé à ce poste le 11 octobre 2014 lorqu'il est devenu Ministre de la Justice dans le gouvernement Michel I. Source: https://www.koengeens.be/fr/ministre/a-propos

Restez au courant

S’abonner à la newsletter

0 Commentaires

0 commentaires

Soumettre un commentaire

Het e-mailadres wordt niet gepubliceerd. Verplichte velden zijn gemarkeerd met *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.