21 Dec 2017 | Général, Nouveauté

Alcool au volant, conduite sans permis, récidivisme : les chauffards désormais plus sévèrement punis
  • Koen Geens

    Koen(raad) Geens est né en 1958 à Brasschaat ; il est le fils de Leo Geens et Renilde Aertsen. Il a perdu son père peu après sa naissance. À l'école, le jeune Koen Geens obtient d'excellents résultats. Son engagement social se dessine très tôt au Collège Sint-Jan Berchmans à Merksem ainsi que dans le mouvement scout. Après ses études secondaires, il hésite longtemps entre la philologie germanique (ses parents étaient tous deux germanistes) et le droit. Finalement, c’est le droit qui l’emporte, avec la conviction que c'est la meilleure base pour agir dans la société. Après deux ans à l’UFSIA (Université d'Anvers), il poursuit ses études à l'Université catholique de Louvain (KUL) et, en 1980, il obtient son diplôme de licence en droit avec la plus grande distinction. Pendant ce temps, il trouve aussi le temps de tomber amoureux de Griet Dupré, une camarade de classe. Ils se marient et il part avec elle à Harvard. Koen y décroche un Master of Laws. En 1984, il reçoit sa première charge d’enseignement à la faculté de sciences économiques. Il défend sa thèse de doctorat sur les professions libérales – dans un style aussi volontaire qu’'original – en 1986. Il est ensuite couronné du Prix biennal d’État de la Communauté flamande de Droit et de d’Economie, et du prix quinquennal Emile Baron van Dievoet. Avec le Professeur émérite Jan Ronse, Koen Geens prend la direction de l’Ecole du droit des sociétés de Louvain. Le nouveau périodique "Tijdschrift voor Rechtspersoon en Vennootschap", qui rassemble les contributions tant des universitaires que des praticiens, est devenu depuis lors un incontournable dans le monde juridique belge. Après le décès de Jan Ronse, l'école est rebaptisée, en 1989, « Institut Ronse Jan pour le Droit des sociétés ». La série « Rechtspersonen en Vennootschapsrecht » voit le jour. Cette série rassemble les rapports de colloques et journées d’études organisés à Louvain et des monographies sur le droit des sociétés. Dans sa propre carrière également, Koen Geens a voulu associer la théorie et la pratique. Depuis 1989, il combine son mandat à l'université avec la profession d’avocat. En 1994, il a fondé, en compagnie de Xavier Dieux de l’ULB, un cabinet d'avocats qui, sous le nom d’Eubelius, va devenir le plus grand cabinet d'avocats belge indépendant de renommée internationale. Pour rendre possible ce cumul, Koen Geens demande et obtient en 1994 le statut de professeur extraordinaire. Il conserve néanmoins son programme d’enseignement complet et prend même la direction de la faculté en tant que président de la Commission d’enseignement (1995 -1998) et en tant qu'auteur du plan stratégique 1995 - 2000. En tant que directeur de l'Institut Jan Ronse, il poursuit également son activité scientifique et l’accompagnement de jeunes scientifiques, et devient encore promoteur de la VAO (« Voortgezette Academische Opleiding », formation continue), une réussite, qui est devenue ensuite le ManaMa (« Master na Master ») de droit des sociétés à la KU Brussel. En collaboration avec le professeur Dr Anne Benoît-Moury de l'Université de Liège, Koen Geens assure en 1999 l’accompagnement scientifique pour le nouveau Code des sociétés, qui organise le droit des sociétés belge pour le 21e siècle. La reconnaissance de ses capacités scientifiques lui vaut aussi d’être titulaire en 2004-2005 de la Chaire Francqui au titre belge à l’ULB. De 2001 à 2012, avec une courte interruption, Koen Geens est à nouveau Président de la Commission Permanente de l'Education de la Faculté des Sciences juridiques de la KU Leuven. Il met tout son poids dans un certain nombre de réformes fondamentales: la structure bachelier-master, la mise en place de la formation bifacultaire en économie, droit et gestion d'entreprise, la mise en place de la formation juridique à Hasselt et la collaboration avec la KUL. Koen Geens est viscéralement un universitaire, compétent et actif dans de nombreux domaines. Son point fort est toutefois la direction, l'encadrement des équipes. Les collaborateurs le décrivent comme source d'inspiration, enjoué et créatif, tantôt acharné et tantôt doux. Exigeant aussi, surtout envers lui-même. Lors de la composition du nouveau gouvernement flamand en 2009, il continue à superviser Vlaanderen in Actie en tant que président du « Conseil des Sages », mais il prend congé du cabinet politique du Ministre-président. Il redevient professeur titulaire et reprend son poste de président de la Commission d’enseignement. Il dirige également la Commission d'évaluation de la faculté. En mars 2013, Koen Geens est sollicité pour reprendre le poste de ministre des Finances du gouvernement Di Rupo. Il accepte le défi, mais ne veut pas abandonner toutes ses missions d'enseignement et redevient professeur extraordinaire à l'Université catholique de Louvain. Il accepte en même temps de collaborer en tant que co-rédacteur en chef à la série de manuels ‘Beginselen van Belgisch privaat recht’ (Principes de droit privé belge) (avec Roger Dillemans et Walter Van Gerven). Certaines de ses fonctions sociales ne sont pas compatibles avec son travail au sein du gouvernement. Il quitte donc notamment le bureau d’avocats Eubelius et le conseil d'administration de la SA BNP Paribas Fortis. Le 25 mai 2014, Koen Geens a été élu député fédéral; c'est Els Van Hoof qui lui a succédé à ce poste le 11 octobre 2014 lorqu'il est devenu Ministre de la Justice dans le gouvernement Michel I. Source: https://www.koengeens.be/fr/ministre/a-propos

Opgelet: dit artikel werd gepubliceerd op 21/12/2017 en kan daardoor verouderde informatie bevatten.

Sur la proposition du ministre de la Justice Koen Geens et du ministre de la Mobilité François Bellot, le Conseil des ministres a approuvé un projet de loi qui apporte des modifications importantes à la législation routière. On se montrera plus sévère à l’égard de taux d’alcoolémie élevés et de la récidive, tandis que la conduite sans permis de conduire et le délit de fuite après un accident avec des blessés ou des morts seront punis plus lourdement. Le projet de loi sera déposé au Parlement. Les deux ministres espèrent que les nouvelles règles pourront entrer en vigueur au printemps 2018.

Par le biais de ce projet de loi, les ministres Geens et Bellot entendent prendre des mesures qui visent à sanctionner plus lourdement les conducteurs qui ne respectent pas le code de la route.

Le projet de loi lutte plus clairement contre la récidive. Ainsi, la peine pourra être doublée pour les auteurs d’infractions graves répétées, comme la conduite en état d’ébriété et la conduite sous déchéance du droit de conduire.

Récemment, la presse a encore fait état de cas de délit de fuite après un accident mortel. Le délit de fuite après un accident est souvent un problème propre aux conducteurs incorrigibles. C’est la raison pour laquelle les peines maximales sont doublées. Pour les délits de fuite après un accident qui n’a pas fait de blessés, la peine peut atteindre 6 mois d’emprisonnement et/ou une amende de 2.000 euros. Lorsqu’un conducteur commet un délit de fuite en laissant derrière lui une personne blessée, la peine est portée à 3 ans d’emprisonnement maximum et/ou une amende de 5.000 euros maximum. Lorsque l’accident a entraîné la mort d’autrui, la peine maximale est fixée à 4 ans d’emprisonnement et/ou l’amende peut atteindre 5.000 euros. Dans le cas d’un délit de fuite après un accident avec des blessés ou des morts, le conducteur se verra aussi retirer son permis de conduire pour une durée de trois mois au moins.

L’alcool au volant est une des principales causes de décès sur nos routes depuis de trop nombreuses années. Les Ministres espèrent que les nouvelles sanctions provoqueront une prise de conscience plus importante parmi les conducteurs. La nuit de la sécurité routière qui s’est déroulée samedi dernier en province de Flandre orientale, et au cours de laquelle 186 conducteurs contrôlés avaient trop bu, témoigne de l’importance de prendre des mesures supplémentaires. Au cours du premier semestre de l’année 2017, pas moins de 24.163 conducteurs ont été contrôlés positifs à l’alcool sur la route dans l’ensemble du pays !

Pour les taux d’alcool élevés (à partir de 1,8g/l), il sera désormais possible d’imposer, comme alternative au retrait de permis, l’obligation d’un éthylotest antidémarrage pendant une période pouvant aller de 1 à 3 ans ou à titre définitif. Il en va de même à l’égard de récidivistes qui auront été contrôlés deux fois en 3 ans avec un taux d’alcool supérieur à 1,2g/l.

Les peines pour conduite sous déchéance du droit de conduire et pour conduite sans permis de conduire (valable) sont elles aussi alourdies. Ainsi, un conducteur roulant sans permis de conduire s’exposera désormais aussi à une peine d’emprisonnement, et pas uniquement à une amende. Au cours du premier semestre de l’année 2017, notre pays a recensé 16.935 conducteurs roulant sans permis de conduire (valable).

Pour les conducteurs qui récidivent en roulant en défaut d’assurance, les peines minimales pour une première récidive dans les trois années qui suivent la première condamnation passent d’une déchéance du droit de conduire de 8 jours minimum à une déchéance du droit de conduire de 3 mois minimum. Le condamné devra aussi repasser ses épreuves théoriques et pratiques. S’il récidive une deuxième fois pendant les trois ans, la déchéance du droit de conduire sera de 6 mois minimum (+ repasser les épreuves). Lors d’une troisième récidive, la déchéance du droit de conduire atteindra 9 mois minimum (+ repasser les épreuves).

Enfin, la prescription usuelle d’un an est portée à deux ans pour l’ensemble des infractions routières. Pour les infractions les plus graves, la prescription reste fixée à trois ans.

Lorsque des conducteurs qui se sont vus retirer le droit de conduire pour des raisons médicales ou psychologiques prouvent qu’ils coopèrent à leur réhabilitation, ils pourront solliciter plus rapidement la restitution de leur permis de conduire. A l’heure actuelle, ils doivent attendre deux ans pour ce faire, mais la modification qui est à présent apportée réduit le délai. Les ministres souhaitent par exemple encourager les conducteurs qui ont retrouvé le droit chemin après une dépendance alcoolique à récupérer leur permis de conduire lorsqu’ils peuvent démontrer qu’ils ont soigné en profondeur leur dépendance.

Koen Geens : « Que ce soit pour les usagers faibles ou pour les conducteurs eux-mêmes, il importe que chacun respecte le code de la route. Le conducteur qui commet des infractions routières graves sera par conséquent puni plus lourdement. A l’inverse, ceux qui font tout leur possible pour retrouver le droit chemin après  un écart, doivent être encouragés. C’est en se soutenant et en se respectant mutuellement que nous construirons ensemble une sécurité de circulation. »

François Bellot : « Depuis les Etats Généraux de la Sécurité Routière de 2015, nous avions annoncé différentes mesures pour atteindre nos objectifs de réduire de 50% le nombre de tués sur nos routes d’ici 2020, par rapport à 2010. Pour ce faire, les auteurs de graves infractions de roulage doivent être ciblés prioritairement. Je me réjouis dès lors que ces mesures aient été adoptées par le Conseil des Ministres. Au-delà de l’aspect sécurité, il s’agit d’une question sociétale. Chaque victime de la route est une victime de trop.»

Communiqué de presse du 8 décembre 2017.

  • Koen Geens

    Koen(raad) Geens est né en 1958 à Brasschaat ; il est le fils de Leo Geens et Renilde Aertsen. Il a perdu son père peu après sa naissance. À l'école, le jeune Koen Geens obtient d'excellents résultats. Son engagement social se dessine très tôt au Collège Sint-Jan Berchmans à Merksem ainsi que dans le mouvement scout. Après ses études secondaires, il hésite longtemps entre la philologie germanique (ses parents étaient tous deux germanistes) et le droit. Finalement, c’est le droit qui l’emporte, avec la conviction que c'est la meilleure base pour agir dans la société. Après deux ans à l’UFSIA (Université d'Anvers), il poursuit ses études à l'Université catholique de Louvain (KUL) et, en 1980, il obtient son diplôme de licence en droit avec la plus grande distinction. Pendant ce temps, il trouve aussi le temps de tomber amoureux de Griet Dupré, une camarade de classe. Ils se marient et il part avec elle à Harvard. Koen y décroche un Master of Laws. En 1984, il reçoit sa première charge d’enseignement à la faculté de sciences économiques. Il défend sa thèse de doctorat sur les professions libérales – dans un style aussi volontaire qu’'original – en 1986. Il est ensuite couronné du Prix biennal d’État de la Communauté flamande de Droit et de d’Economie, et du prix quinquennal Emile Baron van Dievoet. Avec le Professeur émérite Jan Ronse, Koen Geens prend la direction de l’Ecole du droit des sociétés de Louvain. Le nouveau périodique "Tijdschrift voor Rechtspersoon en Vennootschap", qui rassemble les contributions tant des universitaires que des praticiens, est devenu depuis lors un incontournable dans le monde juridique belge. Après le décès de Jan Ronse, l'école est rebaptisée, en 1989, « Institut Ronse Jan pour le Droit des sociétés ». La série « Rechtspersonen en Vennootschapsrecht » voit le jour. Cette série rassemble les rapports de colloques et journées d’études organisés à Louvain et des monographies sur le droit des sociétés. Dans sa propre carrière également, Koen Geens a voulu associer la théorie et la pratique. Depuis 1989, il combine son mandat à l'université avec la profession d’avocat. En 1994, il a fondé, en compagnie de Xavier Dieux de l’ULB, un cabinet d'avocats qui, sous le nom d’Eubelius, va devenir le plus grand cabinet d'avocats belge indépendant de renommée internationale. Pour rendre possible ce cumul, Koen Geens demande et obtient en 1994 le statut de professeur extraordinaire. Il conserve néanmoins son programme d’enseignement complet et prend même la direction de la faculté en tant que président de la Commission d’enseignement (1995 -1998) et en tant qu'auteur du plan stratégique 1995 - 2000. En tant que directeur de l'Institut Jan Ronse, il poursuit également son activité scientifique et l’accompagnement de jeunes scientifiques, et devient encore promoteur de la VAO (« Voortgezette Academische Opleiding », formation continue), une réussite, qui est devenue ensuite le ManaMa (« Master na Master ») de droit des sociétés à la KU Brussel. En collaboration avec le professeur Dr Anne Benoît-Moury de l'Université de Liège, Koen Geens assure en 1999 l’accompagnement scientifique pour le nouveau Code des sociétés, qui organise le droit des sociétés belge pour le 21e siècle. La reconnaissance de ses capacités scientifiques lui vaut aussi d’être titulaire en 2004-2005 de la Chaire Francqui au titre belge à l’ULB. De 2001 à 2012, avec une courte interruption, Koen Geens est à nouveau Président de la Commission Permanente de l'Education de la Faculté des Sciences juridiques de la KU Leuven. Il met tout son poids dans un certain nombre de réformes fondamentales: la structure bachelier-master, la mise en place de la formation bifacultaire en économie, droit et gestion d'entreprise, la mise en place de la formation juridique à Hasselt et la collaboration avec la KUL. Koen Geens est viscéralement un universitaire, compétent et actif dans de nombreux domaines. Son point fort est toutefois la direction, l'encadrement des équipes. Les collaborateurs le décrivent comme source d'inspiration, enjoué et créatif, tantôt acharné et tantôt doux. Exigeant aussi, surtout envers lui-même. Lors de la composition du nouveau gouvernement flamand en 2009, il continue à superviser Vlaanderen in Actie en tant que président du « Conseil des Sages », mais il prend congé du cabinet politique du Ministre-président. Il redevient professeur titulaire et reprend son poste de président de la Commission d’enseignement. Il dirige également la Commission d'évaluation de la faculté. En mars 2013, Koen Geens est sollicité pour reprendre le poste de ministre des Finances du gouvernement Di Rupo. Il accepte le défi, mais ne veut pas abandonner toutes ses missions d'enseignement et redevient professeur extraordinaire à l'Université catholique de Louvain. Il accepte en même temps de collaborer en tant que co-rédacteur en chef à la série de manuels ‘Beginselen van Belgisch privaat recht’ (Principes de droit privé belge) (avec Roger Dillemans et Walter Van Gerven). Certaines de ses fonctions sociales ne sont pas compatibles avec son travail au sein du gouvernement. Il quitte donc notamment le bureau d’avocats Eubelius et le conseil d'administration de la SA BNP Paribas Fortis. Le 25 mai 2014, Koen Geens a été élu député fédéral; c'est Els Van Hoof qui lui a succédé à ce poste le 11 octobre 2014 lorqu'il est devenu Ministre de la Justice dans le gouvernement Michel I. Source: https://www.koengeens.be/fr/ministre/a-propos

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