Avec la numérisation rapide de notre société, les entreprises, les institutions et les gouvernements sont de plus en plus connectés entre eux et avec les consommateurs. Ce phénomène, s’il offre de nombreux avantages, comporte également des dangers. Le baromètre de la cybersécurité commandé par le gouvernement flamand en 2021 a montré qu’une entreprise flamande sur huit avait déjà été victime d’une cyberattaque. Mieux vaut prévenir que guérir, mais que faire s’il est trop tard ? Comment minimiser les dégâts ? Est-il judicieux de souscrire une assurance cyberrisques ? Nous étudions de plus près ce sujet dans cet article.

L’erreur est humaine

Lorsque l’on évoque une cyberattaque, on pense d’abord à une attaque contre les systèmes informatiques d’une entreprise, quand une rançon est demandée pour restituer les données et redonner à l’entreprise accès à ses systèmes. Or, les cyberrisques englobent bien plus que ces grandes manœuvres ciblant des entreprises. Si un employé oublie son ordinateur portable dans un train, certaines données risquent de tomber entre de mauvaises mains. Autre exemple de cyberrisques : les e-mails d’hameçonnage (ou phishing), ces faux messages demandant de transmettre des données ou de cliquer sur un lien. Si un employé du service financier clique sur un tel lien sans se méfier, des cybercriminels seront en mesure de soutirer de l’argent à l’entreprise. Le simple fait de cliquer sur une (fausse) mise à jour logicielle peut déclencher une attaque. Et celle-ci fait planter les systèmes et ralentit l’activité de l’entreprise.

Des études ont montré que les grandes et moyennes entreprises sont le plus souvent victimes de cybercriminalité. Il en est de même pour les entreprises de services publics, de transport et d’entreposage. Il est possible de prévenir les cas décrits ci-dessus. D’une part en sécurisant de manière adéquate les systèmes informatiques. Et d’autre part en alertant les employés sur les cyberrisques. Cependant, on ne peut jamais exclure une erreur humaine, qui peut avoir des conséquences majeures.

Limiter les dégâts

Outre les dommages à la réputation de l’entreprise, celle-ci peut voir ses opérations affectées : perte de temps due à la résolution d’incidents ou mise au chômage technique des employés. De nombreuses cyberattaques s’accompagnent également d’un préjudice financier dû à un manque à gagner ou à des problèmes de trésorerie. Pour gérer ce genre de crise, vous pouvez souscrire une assurance cyberrisques adaptée aux besoins de l’entreprise.

Une assurance cyberrisques sur mesure prévoit une assistance consistant à faire intervenir les spécialistes adéquats en cas d’incident. Cela vaut aussi bien dans le domaine des technologies de l’information que dans le domaine juridique et pour la communication de crise. Il est aussi judicieux de couvrir les coûts opérationnels tels que les conséquences d’un manque à gagner (ventes perdues), les coûts de récupération ou de restauration des données, les frais de justice et d’enquête et une éventuelle rançon.

En conclusion

Dans le monde numérique d’aujourd’hui, une cyberassurance n’est donc assurément pas un luxe. Aujourd’hui, il est tout aussi important de souscrire une assurance contre les cyberrisques qu’une bonne assurance incendie. En tant que courtiers, nous pouvons chercher avec vous l’assurance cyberrisques la plus adaptée à vos besoins.

Carl Vanhoutte, Account Manager Vandelanotte