À partir du 1er janvier 2026, la valeur maximale des chèques-repas passera de 8 € à 10 € par jour presté. Cette mesure s'inscrit dans le cadre d'un plan fédéral plus large visant à renforcer le pouvoir d'achat. Mais quelles sont les conséquences concrètes pour les employeurs ?
Pas d'augmentation automatique
Le passage de 8 € à 10 € est une extension du maximum autorisé, et non du montant accordé. L’employeur n’est pas tenu d'appliquer cette augmentation. La mise en oeuvre effective de l’augmentation dépendra :
- des accords sectoriels (attendus cet automne),
- des décisions au niveau de l'entreprise.
Notre conseil ? Attendez les négociations sectorielles avant d'agir. Vous éviterez ainsi le risque de coûts doubles si le secteur impose une augmentation.
Déductibilité fiscale
La déductibilité fiscale actuelle de 2 € par chèque-repas est maintenue. Si vous souhaitez bénéficier d'une déduction fiscale supplémentaire de 2 € à partir de 2026, deux conditions doivent être remplies :
- la valeur du chèque-repas doit être effectivement augmentée,
- le nouveau montant doit être supérieur au plafond légal actuel de 8 €.
Exemple : une augmentation de 6 € à 8 € ne donne pas droit à la déductibilité supplémentaire.
Augmentation progressive dans l'accord de gouvernement
Le gouvernement fédéral prévoit une augmentation progressive du montant maximal de chaque fois 2 € au cours de la législature actuelle :
- Étape 1 : 10 € à partir de 2026 (confirmé),
- Étape 2 : éventuellement 12 € à partir de 2027 (pas encore décidé).
Un élargissement des possibilités d'utilisation des chèques-repas est actuellement à l’étude, ainsi qu’une suppression progressive des éco-chèques, des chèques sport et culture. Le calendrier précis n'est pas encore connu.
Sous réserve
Ces informations sont basées sur un accord de principe du Conseil des ministres et sont susceptibles de changer. La confirmation définitive suivra via une publication au Moniteur belge.
par Laura Vanneste
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